Comment miser sur le bon cheval, le cheval gagnant ? C’est une question simple, mais la réponse n’est pas du tout facile. En tout cas, cela n’a pas grand-chose à voir avec le hasard. Cet article vous donne quelques astuces pour faire le bon pari.

Sommaire

La course à cheval n’est pas qu’un jeu de hasard !

Vous devez avant toute chose savoir ceci : les résultats des courses ne sont pas que du fait du hasard. Et donc, dès maintenant, adoptez les attitudes réflexes suivantes :

  • renseignez-vous d’abord sur le cheval, son ascendance, son âge, son état de forme ;
  • assurez-vous que c’est bien le jockey attitré qui montera le cheval en question durant la course ;
  • prenez bien en compte le fait que la distance de course joue énormément dans la performance de l’animal. Il faut savoir, à partir de ses courses passées, sur combien de mètres il obtient ses meilleurs résultats.

Le bon choix du type de course

Il existe en gros trois grands types de courses de chevaux. Et il est vital de savoir de quoi on parle.

Les types sont : le plat, la course d’obstacles et le trot.

  • La plus populaire des courses hippiques est le plat. Sans doute parce que c’est la plus simple. En effet, elle consiste à faire galoper les chevaux concurrents sur plusieurs kilomètres.
  • La course d’obstacles est une course beaucoup plus longue que le plat. De plus, des obstacles sont disposés sur le circuit et les chevaux sont tenus de les franchir. Il peut s’agir de haies comme de barres ou de bassins.
  • Enfin, la plus difficile des courses de chevaux est le trot. Ici, contrairement aux deux autres types, il est interdit aux chevaux de galoper ! Ils doivent faire un nombre déterminé de foulées, guidés par le jockey monté sur un sulky.

Pour les débutants, pariez clairement sur le plat qui est la course la plus simple. Avec le temps et l’expérience, vous pourrez aborder plus sereinement les deux autres.

Le bon choix du type de pari

Les types de pari les plus accessibles sont : le pari simple, le tiercé, le quarté + et le quinté +.

Ainsi, vous devez impérativement faire le choix de votre cheval favori en fonction du type de pari :

  • le pari simple consiste à miser sur un cheval en le désignant comme « gagnant » de la course. C’est-à-dire celui qui arrivera le premier. Mais, on peut aussi parier sur son ordre d’arrivée. On parle alors de cheval arrivé « placé ». Ledit cheval doit faire partie des deux ou trois premiers de la course ;
  • le tiercé consiste, comme son nom l’indique, à déterminer les rangs d’arrivée des trois premiers chevaux ayant terminé la course. Il peut s’agir d’un tiercé dans l’ordre comme dans le désordre ;
  • en ce qui concerne le quarté +, sachez qu’il consiste à trouver l’ordre exact d’arrivée des quatre premiers chevaux ;
  • enfin, le quinté + propose de déterminer, dans l’ordre, les cinq chevaux arrivés en tête de course.

Le cheval ou le jockey, qui est-ce qui gagne la course ?

Vous devez aussi savoir que le cheval ne peut pas gagner sans son maitre conducteur, le jockey.

Dans le même temps, le jockey a beau être un monteur doué, cela ne veut pas dire grand-chose ! Car, si le cheval qu’il monte est incapable de mettre un pied devant l’autre, il n’y a pas de miracle possible. Vous perdrez à coup sûr en pariant sur un tel couple.

Ce sont les deux paramètres : cheval d’une part et jockey d’autre part, qui font gagner une course.

Un peu de maths pour les nuls

Comme déjà soulignée, la course à cheval n’est pas seulement un jeu de chance.

Ainsi, il est possible de connaître la côte d’un cheval par un simple calcul. Cette côte est trouvée :

  • en faisant d’abord le total des enjeux pariés sur les autres chevaux en course. Puis,
  • en faisant le total des sommes pariées sur le cheval dont on veut déterminer la côte. Et enfin,
  • en divisant le premier total trouvé par le second.

Par exemple, supposons que trois joueurs font un pari sur une course disputée par trois chevaux. Le joueur 1 fait une mise de 10 dollars sur le cheval 1. Alors que le joueur 2 parie plutôt sur le cheval 2 en misant 15 dollars. Enfin, le joueur 3 parie sur le cheval 3. Et sa mise est aussi de 15 dollars.

La côte du cheval 1 est de : (15 +15)/10. Soit 3 contre 1. En clair, en cas de victoire du cheval 1, le joueur ayant parié 1 dollar sur lui en empochera 3 ! Il se sera alors enrichi de 2 dollars de plus…

Comme vous pouvez ainsi le constater, il ne faut pas foncer tête baissée quand on veut parier sur un cheval. Il faut clairement savoir par ce petit calcul de sa côte, si le jeu en vaut vraiment la dépense.

La bonne interprétation des cotes

Un autre point très important est qu’il faut bien comprendre ce que les cotes signifient.

On voit régulièrement des parieurs fuir une cote très élevée pensant que le cheval concerné n’est définitivement pas le bon choix. Mais ce n’est pas vrai !

Nous vous renvoyons aux explications données plus haut sur le calcul des cotes et vous comprendrez qu’en fait, plus il y a de parieurs sur un cheval donné, moins ce dernier est coté !

Donc, quand vous êtes en face d’une forte cote, ne vous en détournez pas ! Gardez à l’esprit que :

  • seulement quelques parieurs ont choisi de miser sur le cheval en question ; 
  • il se peut que les autres joueurs aient tort en n’ayant pas parié sur ce cheval-là précisément 
  • le parieur qui prendra le risque pourra se retrouver avec une jolie cagnotte d’argent si le cheval déjoue les pronostics.

Autres conseils !

  • N’écoutez pas les spécialistes autoproclamés qui prétendent vous filer le bon tuyau. Mais prenez plutôt le temps d’analyser la course et les chevaux concurrents ;
  • En particulier, pour vous qui vous lancez pour la première fois, jouez la prudence ! Pariez sur les chevaux qui ont la plus faible des côtes. Et ne misez surtout pas beaucoup d’argent.

 

Il n’est pas évident de faire le bon pronostic sur le juste cheval, car plusieurs paramètres sont à prendre en compte. Mais par-dessus tout, il faut savoir que les parieurs qui gagnent ne sont pas forcément les plus chanceux. Il faut savoir utiliser son cerveau et faire preuve d’une bonne capacité d’analyse pour l’emporter.